Le Costa Rica va vivre un grand changement de fiscalité à partir du 1er juillet 2019 quand l’impôt général de vente (IGV) de 13%, appliqué sur un nombre limité de produits, sera remplacé par une taxe sur la valeur ajoutée (IVA) applicable aussi bien à des produits qu’à des services.
Les calculs de l’IVA s’effectueront comme en France par une déclaration faites à l’Hacienda (Trésor Public). Les costariciens devront déclarer l’IVA mensuellement et la payer dans un délai de 15 jours, à défaut des amendes seront appliquées.
Les taux de TVA suivants s’appliqueront :
- 13% sera le taux de TVA standard
- 4% sera le taux de TVA sur les vols intérieurs et les soins médicaux privés
- 2% sera le taux de TVA sur les produits médicaux, les matières premières et machines dédiées à la production, les assurances, les achats et les ventes de produits universitaires.
- 1% sera le taux de TVA sur les produits alimentaires de première nécessité.
Le taux de TVA standard de 13% s’appliquera aussi à tous les prestataires de services comme les médecins, les architectes, les ingénieurs, les avocats, les dentistes, les comptables et également aux agences de voyages.
La loi prévoit de nombreuses exceptions à l’application de cette taxe :
- Exportation de produits
- Ventes de produits et services à des zones de libre échange
- Intérêts et frais associés à des emprunts et crédits
- Baux immobiliers
- Consommations d’eau et d’électricité selon certaines conditions
- Frais d’écoles et d’universités
Les conséquences de cette taxe sur le pays
La mise en place de l’IVA ne s’est pas fait sans heurts. Les costariciens ont manifesté leur mécontentement dans la rue et certaines professions ont fait grève.
En effet, la mise en place de l’IVA va tout d’abord se faire ressentir sur le coût de la vie des costariciens. Les prix de nombreux produits vont augmenter significativement alors que les salaires devraient rester inchangés.
Pour le tourisme, qui compte pour une grande partie de l’économie du Costa Rica, des hausses de prix sont à prévoir. Elles pourraient engendrer une diminution du nombre de touristes dans le pays.